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Die Kammer billigt das Drogengesetz (Le Soir, Belgien, 14.02.2003)
Pubdate: 14.02.2003 Die Kammer billigt das Drogengesetz Die Kammer hat am Donnerstag Abend mit 75 Ja-, 40 Nein-Stimmen und 2 Enthaltungen den Gesetzesentwurf über die Drogen angenommen. Dieser, auf einem dreifachen Grundsatz basierende Text (Prävention, Hilfeleistung und Repression), muß jetzt durch einen königlichen Erlaß sowie eine Richtlinie vervollständigt werden, die die Verfolgungspolitik festlegen. Dieses Projekt unterscheidet die weichen Drogen (Cannabis) von den harten Drogen (Heroin, Kokain...). Aber, wie der Minister für Justiz (VLD) auf der Tribüne erinnert hat, dieser Gesetzesentwurf depenalisiert keineswegs den Gebrauch der Drogen. Er bringt bestenfalls den über 18 Jahre alten Cannabiskonsumenten eine "Rechtssicherheit". Bei "öffentlicher Schädlichkeit" oder "problematischem Gebrauch" wird immer ein Protokoll erstellt. Es wird dem Polizeibeamten obliegen, dies selbst abzuschätzen. Im Laufe der Abstimmung hat sich der sozialistische Abgeordnete Patrick Moriau, Autor eines anderen Gesetzesvorschlages, enthalten. Er glaubt, daß dieses Projekt der Regierung "nur ein kleiner Fortschritt" ist (...) "dem Mut und Verantwortung fehlen". Kurz gesagt, für den Abgeordneten Moriau handelt es sich um einen "naßen Joint". Original Französisch
Pubdate: 14.02.2003 La Chambre approuve la loi drogues La Chambre a adopté jeudi soir, par 75 voix pour, 40 contre et 2 abstentions, le projet de loi sur les drogues. Ce texte basé sur un triple principe (prévention, assistance et répression) doit maintenant être complété par un arrêté royal, ainsi qu'une directive fixant la politique des poursuites. Ce projet distingue les drogues douces (cannabis) des drogues dures (héroïne, cocaïne...). Mais, comme l'a rappelé à la tribune le ministre de la Justice (VLD) , ce projet de loi ne dépénalise nullement l'usage des drogues. Il apporte, au mieux, une « sécurité juridique » aux consommateurs de cannabis âgés de plus de 18 ans. En cas de « nuisances publiques » ou d'« usage problématique », un procès-verbal sera toujours dressé. Il appartiendra au policier d'évaluer par lui-même. Au cours du vote, le député socialiste Patrick Moriau, auteur d'une autre proposition de loi, s'est abstenu estimant que ce projet du gouvernement n'est « qu'une petite avancée » (...) « manquant de courage et de responsabilité ». Bref, pour le député Moriau, il s'agit d'un « pétard mouillé ». |